Né à Paris le 28 juillet 1951, JLB débarque à Marseille à l’âge de 8 ans. Scolarité à Marseille -avec affection particulière pour le Collège de Provence-, il quitte « sa ville » en 1970 pour des études supérieures -IECS Strasbourg -Gestion/Marketing- + IPC Colmar -Photo-/Cinéma-.

De retour à Marseille, il démarre sa carrière de cinéaste en 1975 dans le service ORL des Professeurs Brémond et Magnan à l’hôpital Nord de Marseille, en réalisant un film scientifique : « L’Abord à Minima de l’Espace Ponto‐Cérébelleux » sur l’extraction de nodules intracrâniens.

En 1976, Richard Pezet, marseillais également, distributeur de films -AMLF   PATHE, lui permet de faire son premier stage professionnel sur un film de Claude Berri : « La Première Fois ». Cette rencontre avec Claude Berri est déterminante pour JLB. L’année suivante, Claude Berri lui propose de devenir son 1er assistant-­réalisateur sur le film « Un Moment d’Égarement » avec Jean-­Pierre Marielle et Victor Lanoux.

En 1980, c’est Yves Garbit, industriel marseillais, qui l’aide à créer sa propre société de production. Fort de cette association et du soutien d’Yves Garbit, il tente de convaincre des investisseurs pour produire le premier film de Jean-­Jacques Benneix « L’Épi d’Or », qui ne verra pas le jour, faute de moyens suffisants. En revanche, il va produire avec le groupe UGC : « Une Sale Affaire », un film d’Alain Bonnot, avec Marlène Jobert et Victor Lanoux, qui sortira dans les salles en mars 1981.

Mais produire n’est pas son but : il veut « Réaliser », traduire en images ce qu’il voit, faire jaillir d’une situation réelle une émotion particulière. Pour cela, il lui faut trouver une idée, un concept, quelque chose d’original.

Passionné de sport, soutenu par Charles Daher, importateur en France de la marque de planches à voile Windsurfer, avec lequel il s’associe sur ce projet, il se lance dans la production et la réalisation de films de court-­métrage sur ce sport nouveau pratiqué dans les vagues monstrueuses d’Hawaï par Robby Naish et multiples autres champions. Deux de ces films, « Take Off » et « Blowing Out », vont faire le tour de la planète auprès des aficionados des sports de glisse. « Take Off » recevra un « TV Sport Award » en 1982 -récompense ultime aux USA pour la télévision dans le domaine des films de sport-. Ces deux films recevront plusieurs prix dans des festivals internationaux.

Encouragé par ce succès, fin 1981, il décide de réaliser un film plus long, plus beau, mieux fait. C’est Yves Rousset-­Rouard, marseillais d’origine, homme politique et producteur renommé, qui va lui permettre de réaliser ce projet. Ensemble, ils vont produire « Sports : Le Sixième Sens », un long-­métrage musical  sportif de 70mn -motonautisme, polo, windsurf, surf, ski, football américain-, qui fera l’ouverture de la nouvelle chaîne de télévision privée, CANAL+, en 1984. Yves Rousset-­Rouard, qui avait décidé de lancer un défi Français  aux Américains dans le cadre de « l’America Cup », confie à Jean-­Luc la réalisation de plusieurs films sur ce célèbre duel amical et perpétuel à la voile entre nations sur des bateaux de classe 12m JI, qui se déroulait alors à Newport -East Coast -­ USA-.

Tous ces films sportifs, extrêmement visuels, montés sur des musiques rythmées aux tendances Californiennes, vont capter l’attention des « Publicitaires » qui vont immédiatement l’entraîner dans la Réalisation de « Films de Pub », secteur phare du domaine audiovisuel des années 80-­90.

Première Pub en mars 1983 pour Adidas : le film connaît un succès international, et la musique, qu’il a également produite, « Sky Jumper » de Michel Stelio, interprétée par Yan Loseth, fait vibrer les radios tout au long de l’été 1983. La machine est en marche. Plus de 600 films Pub réalisés dans le monde entier. Un rêve qui devient réalité.

En 2003, Takis Candilis, directeur de la fiction chez TF1, propose à Jean-­Luc de réaliser des films pour la télévision. Il en a réalisé une quinzaine à ce jour, sans jamais interrompre sa relation de cœur avec la publicité. Quelques épisodes de « Commissaire Moulin » avec Yves Rénier, un épisode de « Commissaire Valence » avec Bernard Tapie, une dizaine d’épisodes de « Section de Recherches » avec Xavier Deluc, quelques Unitaires de fiction dont « Morte de    préférence » -Prix d’interprétation du premier rôle masculin à St Tropez en septembre 2003-, des Docu-­Fictions comme « La Tragédie de Nanterre » et « Otages à Bagdad » -Prix public du Festival de Dax en avril 2006, Prix des Grands Reporters aux Lauriers du Sénat à Paris en mars 2007, Best Director au London Creative Art Festival à Londres en septembre 2007-.

Au delà de son enthousiasme et des rencontres qui ont jalonné sa vie, ce sont ses choix musicaux, des cadrages serrés et un vrai réalisme de mise en scène, associés à des montages rythmés et à l’émotion des acteurs filmés au plus près, qui constituent la caractéristique de son travail, salué par de nombreux prix dans des festivals internationaux.