Marseille Provence dans le Top 20 des métropoles européennes

La métropole marseillaise s’engage, par le biais des décideurs économiques et politiques, dans une course à la performance pour rejoindre le Top 20 des métropoles européennes. Elle peut y parvenir, si elle s’en donne les moyens.

Marseille classée 23e sur 180 villes européennes de plus de 200 000 habitants ! Le constat, établi par la Datar en 2003, est sévère. Mais il a eu le mérite d’un état des lieux sans concession.
Il représente également l’opportunité de regarder sans détours les forces et les faiblesses d’un territoire qui se présente aujourd’hui, à l’instar de Bordeaux ou Montpellier-Nîmes, comme un « système dilemme ».
Un territoire dont l’avenir dépend de « sa capacité à dépasser certaines faiblesses en matière de compétitivité, de connectivité ou de dynamique ».

Le territoire est riche d’une forte activité économique. Depuis l’industrie lourde (pétrochimie…) jusqu’aux activités de services et le tourisme, en passant par les pôles de compétitivité et les technologies de l’information et de la communication (lire témoignage ci-contre).
Il faut y ajouter une population dynamique et un environnement exceptionnel avec des sites connus dans le monde entier comme les Calanques ou la Sainte-Victoire.
Des sites desservis par le TGV, le terminal croisière du Port et l’aéroport international Marseille Provence, bientôt doté de la première aérogare dédiée au « low cost ».

Mais la métropole marseillaise est affaiblie par ses divisions, et s’exprime plus volontiers sur ses faiblesses que sur ses atouts. Elle souffre notamment d’un très faible nombre de sièges sociaux de grands groupes, de difficultés à garder sa matière grise, d’un trop faible développement du trafic conteneurs sur son port… Et son positionnement géographique périphérique pourrait la mettre à l’écart des grands projets d’infrastructures de transports.